Salut d'un xt 250 Alsacien.

Salut à tous , une petite presentation s'impose...
J'ai 47 ans les motos qui ont traversées ma vie :
Follies 125 mono 2 temps(je l'ai encore elle date des années 50)
Suzuki X4 125 bicylindre 2 temps ( de la bombe àl'epoque j'ai fait le tour de France avec à mes 17 ans!!!)
Honda CX 400 ( on ne la presente plus)
Honda VFS 750 ( Superbe V4...)
Yamaha XtZ 750 ( Bof!!!)
Honda XLV 750 ( je la trouvais tres belle avec ses2 sorties d'echappements=
SOLEX 3800 de luxe!!!
Yamaha XT 250 Pas mal comme brêle elle me rappel ma jeunesse...Je rentre à l'instant d'une superbe ballade entre Foret chemin et petite route...

Et je suis dans une periode de choix et de recherche pour une nouvelle occasion ! La dR 800 eliminé Xt 750 elimine...Reste dans mon coeur le XT 500 le transAlp et l'Africatwin...Et plus recemment je retombe sur la Bulldog et ben M.r.e Alors qu'elle gueule en plus un Bon tWin a cardan cool ...éprouvé j'ai connu la tr 1000 qui c'est mal vendu!!!DONC ??????????

Voila Bonne Soirée a tous
et vive l'eternelle jeunesse en motos...

...Marc...

Salut l'Alsacien, et bienvenue à toi.

Moi je suis Lorrain mais je vis actuellement en Italie. Chui d'Verdun, mes ancêtres ont fait 14-18.

Sympa ta brochette de bécanes. Je me souviens aussi de l'époque des 125 twin deux temps (des Yam RDX, Suz GT l'ancêtre de ta X4, et de la Tobec LT), des vraies petites motos qui prenaient plein de tours (surtout les Suz). Un truc comme ça à 16 ans au lycée, ça en jetait grave.

J'ai eu une vingtaine de meules dont une Africa Twin et une Bulldog, que j'ai toujours et que je n'ai pas l'intention de vendre, même si j'acheterai sans doute plus tard une autre moto. L'AT est une super machine absolument géniale, à l'exception d'une selle franchement dure (facile à améliorer), et d'un poids certain en tout terrain (plus difficile). On peut tout faire avec, la charger comme un mulet, elle ne bronche pas.

La Bull, c'est une autre histoire. C'est un gros moteur de custom monté dans une partie cycle très saine et rigoureuse, et doté d'un habillage avenant. Elle n'a pas marché commercialement parce que le ramage n'est pas à la hauteur du plumage. Pourtant, ceux qui l'on acheté en connaissance de cause sont en général très attachés à cette moto, qui n'est pas performante mais très agréable si on l'utilise comme on doit l'utiliser, c'est à dire, en enroulant sur le couple. Par contre, il n'y a pas d'allonge, et c'est ce qui déroute sans doute la grande majorité des motards actuels, trop conditionnés par le comportement de la plupart des multi-cylindres japonais : peu de couple, mais de la puissance qui vient avec les tours.

Effectivement c'est une évolution du moteur de la 1000 TR1 de 1981, qui est lui-même un 750 XV réalésé (d'abord en 920, puis en 980 cm3). Pour info, le 750 XV est le premier V twin construit par les Japonais, monté dans un custom, dont la particularité était d'avoir une transmission à cardan (celle de la 750 XS à trois cylindres, seconde japonaise après la Goldwing à adopter le cardan), qu'on va retrouver sur toute une chiée de Yam par la suite (900 XJ, Virago, etc..). Nous roulons donc avec un vénérable ancêtre mécanique qui porte en lui une partie du patrimoine historique de Yamaha tout en faisant un clin d'oeil à certains vieux illustres modèles européens, et c'est ce qui fait partie du charme de cette moto, qui est en fait bien plus européenne que japonaise car conçue aux Pays-Bas, fabriquée en Italie (par Belgarda), et vendue sous la marque Yamaha.

Mécaniquement, elle est très simple, et c'est un vrai plaisir que de faire soi-même les travaux d'entretien dessus, rien à voir avec une machine récente, où il faut déjà tout démonter pour accéder aux bougies. Pour moi, son seul véritable défaut, auquel il est difficile de remédier, est un poids excessif, 230 kg à sec. Même si c'est dans la norme d'autres motos comparables, 30 kg de moins l'auraient rendue plus vive et plus joueuse, et auraient aidé le vieux moteur qui souffre des normes anti bruit et anti pollution contemporaines, car il est clairement étouffé et il ne donne pas tout son potentiel. Une Bulldog libérée en admission/échappement, en gros, remise dans une configuration "1981", est déjà beaucoup plus agréable. Plus de couple dès les bas régimes, et des accélérations plus vives, pourquoi s'en priver ? Les premières TR1 ont connu quelques soucis de fiabilité, mais par la suite, ce moteur s'est avéré très robuste, même préparé pour la course en championnat Pro-Twin avec pas loin de 100 bourriques, donc il y a vraiment de la marge ... Pour la petite histoire, la plus puissante TR1 de course cubait 1200 cc (avec deux cylindres de 600 XT) et développait 120 cv, elle a gagné le Pro-Twin en Allemagne devant des Ducati sérieusement affutées, donc ceux qui disent que ce moteur est une grosse merde poumonesque n'ont qu'une vision partielle des choses.

On trouve d'excellentes occases pour pas très cher. Comme elle est assez rare et méconnue, on a le plaisir de rouler sur une moto atypique, qu'on ne voit pas partout, et qui étonne ceux qui la découvre. Il y a deux semaines un gars qui venait d'acheter un 650 Gladius Suzuki m'a dit, en voyant ma moto "oh putain mais c'est ça qui me fallait". Dans quelque temps, ça sera un collector recherché par les vrais connaisseurs, et je pense que se ballader sur les petites routes d'Alsace avec cette moto, ça doit être top.

A plus.

Eh bien voilà encore un bref aperçu de notre écrivain journaliste Pitbull qui ne tarit pas d'éloges concernant cette grosse meule. C'est vraiment un plaisir de lire ces Posts qui ne se ressemblent pas mais qui aboutissent au même constat "C'est une bonne Bécane"
L'air italien est vraiment excellent.

L'air italien, sans doute. Le vin, aussi. Y'a un bled tout près de chez moi, Dolce Aqua (l'eau douce), très joli, petites ruelles tortueuses, vieux château médiéval et compagnie, ils produisent un petit rouge local terrible. Et une super huile d'olive. C'est important les fluides.

"Ecrivain-journaliste" ... tu as vu juste, même si je n'y suis pas encore. J'ai plusieurs passions, la moto of course, la musique, les voyages, et l'histoire. J'ai un roman historique en cours, et j'ai commencé à collaborer avec quelques revues spécialisées en histoire pour la rédaction d'articles, sur des thèmes divers et variés. J'accepterais volontier qu'on me paye aussi pour essayer des motos et rédiger mes impressions, idem pour les voyages ...

que de bon vieux souvenir toutes ses motos ont marquaient les esprits rebelles des années 80 Ma 1 moto a cardan fus la 650 xj que j'ai laissait en piteuse état au royaume unie;puis comme vous la 1 xt 600 pour parcourir la grece charger comme un mulet a la découverte des îles péloponèses, sans casse cette fois puis le virogo 1100 pour frimer sur les plages du midi . Ce qui ma plus sur le bt s'est sa gueule ....
puis par la suite sa conduite ma charmé propre dans les virages, belle reprise a tous régimes, frein puissant,libre dans ton esprit et dans ta façon de conduire bref une moto que l'on garde dans ses meilleurs souvenirs

Merci à tous et tout particulièrement à Pittbull pour son bon texte...
Ah l'Italie que du bonheur alors qu'en Alsace on affronte la neige et la glace par des - 6c !
...@+ Marc...

Oui dur, mais l'Alsace, c'est beau, on mange super bien et y'a du bon vin. Faut souffrir un peu, voilà.

pitbull a écrit:Oui dur, mais l'Alsace, c'est beau, on mange super bien et y'a du bon vin. Faut souffrir un peu, voilà.

Les choses faciles sont effectivement pas toujours c'elles qui donnent le plus de plaisir...
Nous avons effectivement de bonnes tables en Alsace , savons encore prendre beaucoup de temps à partager un bon plat, un bon vin une patisserie une fine goutte ... J'ai la chance d'avoir pour epouse une superbe cuisinière , et dans mes proches quelques fin nez pour partager de bon cru ( nous ratissons large, sommes pas sectaire ! en Italie Espagne Afrique du sud Australie Californie Chili on sait faire d'excélent Vin)
Salut à tous les epicuriens...
... M ...

Oui pour l'Alsace tout à fait d'accord moi qui ai fait le secteur pendant une dizaine d'années il me reste de bons souvenirs et quelques bonnes adresses. Ceux qui ont fait la sortie des Vosges 2006 doivent se rappeler le bon Baeckeoffe du vendredi à Lipsheim, c'est là où j'avais mon lieu de débauche et lorsque j'allais affronter nos amis du réseau urbain autour d'une grande table de réunion il valait mieux partir le ventre plein ça aidait. J'ai d'ailleurs des contacts avec quelques bons amis gardés là-bas.

Haaaa les Vosges 2006...